Oser les questions dont on craint les réponses
On se perd parfois en périphrases pour éviter la question qui nous brûle
les lèvres :
« souhaites-tu partir ? ».Un collaborateur insatisfait
peut être tenté de chercher un nouvel emploi à
l'extérieur de l'entreprise.
Certes, il n'est pas tenu de nous
en informer mais échanger avec lui, sans tabou, sur sa vision de
l'avenir peut permettre d'anticiper et, pourquoi pas,
d'apporter des réponses.
Sonder les attentes réelles
On croit savoir ce qu'il/elle veut…et l'on fait parfois fausse route. Là
encore, il y a à creuser en questionnant.
Par exemple :
● Quelles sont tes attentes non satisfaites ?
● En quoi ne le sont-elles pas ?
● Dans
l'idéal à atteindre, quels sont tes repères ou points de
comparaison ?
● Qu'est-ce qui a le plus d'importance ? etc.
Il
s'agit d'approcher, sans jugement et sans quête de réponses, la
vision du collaborateur.
Amorcer des pistes de réflexion
Même si le collaborateur donne l'impression de
vouloir la lune, il
est probable qu'un premier quartier soit aussi pour lui une satisfaction
! Ce, dès lors que l'on aura clairement
identifié ce qui est important pour lui :
● apprendre,
● se faire
connaître,
● changer,
● se sentir estimé,
● avoir plus de pression,
● évoluer en
termes de responsabilité, statut, rémunération…
Il
restera alors à imaginer un premier avenir qui considère une de
ces attentes.