Livrer immédiatement l'information clé
Plus la nouvelle est contraignante, plus elle doit être communiquée sans détour !
Dès les premières secondes, les membres du groupe doivent savoir de quoi il s'agit.
Alors formulons, en une ou deux phrases, avec neutralité, le message essentiel.
Pourquoi si vite ? Tourner autour du pot amènerait les participants à se demander où l'on veut en venir et l'on donnerait l'impression d'hésiter, d'être mal à l'aise avec l'information. On perdrait en crédibilité.
Ne pas chercher à tout de suite "positiver"
Mieux vaut anticiper les éventuelles réticences, leur donner une valeur au lieu de les ignorer ou de les minimiser. C'est une façon de créer un terrain commun, d'apaiser une possible hostilité. Il est également plus efficace d'accepter que la situation soit difficile, de ne pas chercher à rassurer immédiatement. En pareille situation, dire "ce n'est pas grave", c'est s'attirer les foudres d'autrui.
L'engagement personnel : "Je"
Dire "je" plutôt que "la direction", c'est assumer son positionnement de manager, même si l'on n'a pas pris soi-même la décision.
C'est signifier que l'on est prêt à parler des sujets qui fâchent, voire à "aller au feu" ! C'est aussi préserver son image au sein de l'équipe.
Formuler un objectif : le but n'est pas seulement d'annoncer…
Un changement ou une nouvelle contrainte sont l'occasion de réaménager les priorités, l'organisation, de mettre à plat des dysfonctionnements.
Ce que veut l'équipe ?
- que son effort d'adaptation à venir soit d'emblée valorisé
- que tout soit mis en œuvre pour limiter les contraintes
- qu'un sens émerge de ces contraintes (quel intérêt pour l'entreprise et pour nous ?)