C'est moi qui décide ! Faire respecter son agenda

A quoi bon une organisation rigoureuse si nous laissons notre entourage la piétiner par ses propres besoins et urgences ?
Je compare
Voici 2 situations tendues : dans chacune des 2 vidéos, comparez, analysez les approches de Dorothée et découvrez nos conseils !
À retenir
Bloquer (vraiment) un créneau de travail
Respecter la loi de Carlson (on est beaucoup plus efficace en consacrant à une tâche une plage de travail continu, sans interruption), c'est positionner clairement dans son agenda un créneau lors duquel on ne sera pas dérangé. Créneau dédié à la réalisation d'une tâche importante donc à une "grosse pierre".
Faire respecter ce créneau passe par :
- l'information de nos interlocuteurs. Ils doivent savoir que vous n'êtes pas disponible : ce peut être un panneau (aimable !) sur votre bureau, un message "d'absence" sur votre boîte mail et vocale précisant à quel moment vous redevenez joignable, un back-ip organisé avec vos collègues, une salle réservée pour vous isoler...
- une pédagogie permanente : expliquer comment vous fonctionnez pour être efficace, donner du sens à votre démarche pour qu'elle soit mieux comprise, respecter vous-même la non-disponibilité de vos interlocuteurs...
On croit souvent que les autres viennent nous déranger...c'est aussi que nous leur en laissons l'opportunité !
Pratiquer le "oui conditionnel"
On a souvent du mal à dire non ! Pas grave, sauf demandes saugrenues ou injustifiées, il s'agit plutôt de dire oui sous conditions ! Remplacer "ce n'est pas possible" par "voilà ce qui serait possible..." : 
- un délai plus adapté à la demande
- une partie de la tâche (ce qui est vraiment important, utile)
- une répartition en sous-tâches 
- le support d'un collègue
- etc.
L'essentiel ? Se sentir légitime pour négocier les conditions (l'objectif est bien l'efficacité) puis respecter l'engagement pris puisqu'on l'a rendu tenable !
Challenger régulièrement ses priorités avec son N+1
Faire respecter son agenda c'est avant tout décider de consacrer un temps privilégié à la réalisation d'une tâche importante. Importante parce qu'elle concourt à l'atteinte de vos objectifs.
L'idéal est alors d'être en phase avec son N+1 : avez-vous la même vision de ce qui est important ? De ce qui est prioritaire ? Partagez-vous cette nécessité de faire passer la tâche avant tout le reste ?...
Si des points réguliers ne sont pas programmés avec votre manager, à vous de les provoquer !
Je m'évalue
Voici maintenant 3 questions pour tester vos acquis.
A chaque question une seule bonne réponse mais attention, il y a parmi les réponses possibles, une "presque bonne" qui pourrait vous faire hésiter !
1 / 3   Une urgence !
10H15. Votre N+1 vous sollicite : "j'ai besoin de ces éléments pour 14H". Or, vous travaillez déjà sur le dossier JK, important et urgent. Que lui répondez-vous ?
Mais je ne peux pas travailler là-dessus pour cet après-midi, je dois donner mes réponses sur le dossier JK.
Mieux vaut discuter avec votre N+1 de l'impact de sa demande. C'est une démarche plus constructive. 
OK, je m'en occupe, mais le timing est vraiment serré !
Dommage ! Vous vous mettez la pression sans partager les conséquences de cette nouvelle urgence. 
Préparer ces éléments pour cet après-midi implique que je reporte ma réponse dans le dossier JK. OK pour toi ?
Oui, vous exposez clairement l'alternative et vous assurez du soutien de votre N+1.
Tu aurais dû me le demander plus tôt, j'aurais pu m'organiser.
Inutile ! Mais vous pouvez revoir votre façon de travailler ensemble pour éviter à l'avenir ce type de situations.
2 / 3   Un collègue impatient
Un collègue a pris la fâcheuse habitude de vous demander des réponses au dernier moment. Vous décidez que cela ne peut plus durer, que lui dites-vous ?
Tu me demandes toujours les choses au dernier moment, j'ai du mal à m'organiser !
Certes mais pas sûr que votre collègue entende le message.
Je voudrais voir avec toi comment mieux fonctionner ensemble ; j'ai besoin d'un délai pour traiter tes demandes le mieux possible. 
Oui, vous mettez en évidence l'intérêt commun et allez poser des conditions acceptables pour vous deux.
Je ne peux pas te répondre dans le seconde, reviens vers moi dans 1H.
Cela ne réglera pas le problème de fond.
3 / 3   Interlocuteur mécontent
Un de vos interlocuteurs se plaint : "vous n'êtes jamais joignable !". Que répondez-vous ?
Je bloque en effet un créneau d'1H chaque jour lors duquel je ne suis pas joignable car j'ai besoin de me concentrer sur une tâche spécifique.
Peut-être n'est-il pas utile de vous justifier.
Je suis désolée de vous donner cette impression. Nous pouvons voir ensemble comment mieux fonctionner à partir de maintenant.
Oui, sans vous justifier, vous entendez le mécontentement et proposez de trouver une solution : dans quel délai cet interlocuteur a-t-il généralement besoin d'une réponse ? Quel est le meilleur moment/moyen pour vous solliciter ?...
Je suis pourtant à mon poste de 8H30 à 17H30 et c'est la première fois que l'on me fait cette remarque.
Le propos est défensif et risque d'alimenter l'agacement de votre interlocuteur.
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