Résister à l'envie de rassurer à tout prix
On a généralement envie de rassurer une personne effrayée ("tout
ira bien "), même sans élément pour le faire. Une façon d'éluder le
problème, de croire que l'on peut "sauver" l'autre ou de
se rassurer soi-même. Pourtant, c'est rarement opérant car la
peur, même la plus irrationnelle, est toujours fondée pour celui qui la
porte. Rassurer immédiatement serait la minimiser et
montrer que l'on n'entend pas le message.
Faire des peurs le cœur du dialogue
Le plus important : permettre au collaborateur de dire clairement ce
qu'il redoute et d'être entendu. De quoi a-t-il le plus peur ? Pourquoi ?
Quelles informations a-t-il ? Qu'en pense-t-il ?
Y-a-t-il d'autres versions possibles ?...
Car c'est lorsqu'un sujet reste tabou ou évité que croît son potentiel de nuisance.
Se positionner avec authenticité
Le plus rassurant pour le collaborateur : pouvoir faire confiance à son
manager en tant que personne et représentant de l'entreprise ! Savoir
qu'il fait preuve de transparence et de rigueur
relationnelle. Pour cela : partager sa propre vision de la
situation en distinguant ce qui est aidant de ce qui ne l'est pas,
communiquer ses convictions ou celles de l'entreprise, souligner
son attachement etc.
Les questions à se poser alors : quel message principal ce collaborateur m'adresse-t-il, à moi ? Comment l'assurer que je l'ai compris ? Quel message dois-je lui faire passer
en retour?