Reconnaître, si nécessaire, la gravité de la situation  
 
  
    Dédramatiser est rarement judicieux, rien de pire qu'un "pas grave". En 
effet, si l'on est proche du point de non retour, mieux vaut le formuler
 clairement. Pas pour aggraver la situation
        mais, au contraire, pour montrer que l'on accepte d'en être 
arrivé "là" et que cette prise de conscience va permettre d'avancer.
        Il est souvent nécessaire de reconnaître également sa part de 
responsabilité (ne pas être intervenu plus tôt, avoir fait preuve de 
maladresse...).  
 
    
  
    Montrer que l'on est prêt à entendre les griefs  
 
  
    Montrer que l'on est prêt implique qu'on le soit vraiment !
Entendre les griefs est une phase incontournable mais émotionnellement 
désagréable car il s'agit de pousser le questionnement sur
        ce qui fâche, d'écouter réellement les réponses sans interrompre
 ni se justifier et encore moins contre-argumenter.
Entendre -vraiment- 
est le premier pas vers l'apaisement partagé : si
        l'autre perçoit qu'il est entendu, il n'a plus besoin du 
conflit.
    
 
    
  
    Echanger sur les issues du conflit  
 
  
    Proposer trop vite une solution est une erreur fréquente : on 
veut résoudre le problème quitte à faire taire les oppositions.
Il est 
plus constructif d'envisager avec le collaborateur les
        différentes issues possibles du conflit :
● Comment voit-il la 
suite ?
● Dans quel but ?
● Que pense-t-il de vos positions et propositions 
?...
● Finalement, quel est votre intérêt commun ?